En France, les business angels financent environ 3 000 startups par an, pour un montant total de 400 à 500 M€. C’est bien, mais peu comparé aux États-Unis où des financements dix fois supérieurs s’opèrent. Résultat : nous avons des champions – Veepee, Criteo, OVH, Mistral, Alan, Ledger – mais pas encore assez de géants. Pourquoi ? Contrairement à ce que l’on observe dans les pays anglo-saxons, nos fonds d’assurance-vie ne sont pas encore suffisamment orientés vers l’investissement dans les startups. Il est nécessaire de muscler notre jeu à ce niveau. A ce titre, l’inéluctable capitalisation partielle des retraites pourrait être un levier bénéfique. Tout comme la création d’un fonds souverain dédié au startups et porté par la Banque publique d’investissement (BPI).